Auteur / Autrice : | Adjagbe Assani |
Direction : | Pierre Boilley, Aka Kouamé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 13/03/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études des mondes africains (Paris ; 2006-2014) |
Laboratoire : Institut des mondes africains (France ; 2014-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Juhé-Beaulaton |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Boilley, Aka Kouamé, Anne Hugon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ousseynou Faye |
Mots clés
Résumé
Les politiques de lutte contre les maladies plus généralement et celles relatives au paludisme singulièrement, mises en œuvre depuis 1948, ont connu des fortunes diverses dans leur application à l'échelle locale. L'exemple de la Côte d'Ivoire que cette recherche a mis en lumière en est la parfaite illustration. Ainsi, de la politique «d'éradication du paludisme» qui couvre la période 1955-1970, à laquelle succède celle du contrôle du paludisme depuis cette date, les directives de lutte, qui accompagnent les grands programmes de santé de l'institution internationale, ont été diversement appliquées, du moins en ce qui concerne le paludisme. Les raisons de ce décalage entre les indications normatives et les pratiques thérapeutiques sont à la fois exogènes et endogènes. Cette étude illustre ainsi les contradictions entre les politiques de santé décidées en amont, et leur application, en aval. Elle permet de saisir aussi, le rôle central de l'OMS dans la gouvernance de la santé mondiale. Mais, elle n'occulte pas pour autant les énormes difficultés encore pendantes des systèmes de santé des pays en voie de développement comme la Côte d'Ivoire, malgré tous les efforts entrepris par l'OMS pour y remédier.