L'histoire de la documentation des oeuvres d' art du 17e au 21e siècle : les impacts des technologies optiques et numériques sur les pratiques documentaires des galeries nationales à Londres, Ottawa et Washington D.C.
Auteur / Autrice : | Sheila K. Hoffman |
Direction : | Dominique Poulot, Yves Bergeron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art. Muséologie, médiation, patrimoine |
Date : | Soutenance le 21/04/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Université du Québec à Montréal |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Etablissement d'accueil : Université du Québec à Montréal | |
Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Dominique Poulot, Yves Bergeron, Bertrand Tillier, Jennifer Carter, Dominic Hardy |
Rapporteur / Rapporteuse : Chang Ming Marie Peng, Alexandra Bounia |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse examine les convergences et divergences le long de l'histoire de la documentation muséale dans trois galeries nationales en Angleterre, au Canada et aux États-Unis. Elle met en évidence un modèle commun, émanant plus particulièrement des deux types d'institutions apparues en Angleterre au 17e siècle : les musées publics, fondés sur des principes scientifiques et populistes, et la galerie privée, ancrée dans des traditions élitistes. Les galeries nationales analysées constituent un modèle hybride, en conflit avec ces deux formats antagonistes, mais leurs similitudes les plus frappantes résident dans l'évolution de leurs pratiques respectives de la documentation des œuvres d'art. La lutte continue afin d'intégrer véritablement la technologie dans la documentation d'art trahit l'héritage difficile entre ces deux modèles opposés. Tout au long des trajectoires uniques à chacune des institutions étudiées, peu de preuves montrent que les technologies optiques ou numériques ont eu des répercussions importantes sur les méthodologies ou les philosophies de la documentation des œuvres d'art. Au contraire, on observe que la documentation de forme numérique repose toujours sur une approche minimale de recueil de données, sur un groupe restreint de personnes habilitées à les collecter et sur un accès limité à ces données. Cette recherche renforce l'argumentation pour une redéfinition de la documentation des œuvres d'art pour repenser ses stratégies et ses philosophies directrices, pour poser un nouveau regard sur la recherche dans les collections et pour élargir l'intégration des technologies numériques dans ces processus.