Du devoir de prévision à la faute de prévision, étude sur la notion de prévisibilité contractuelle
Auteur / Autrice : | Julie Guenette-Seigneuret |
Direction : | Grégoire Loiseau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 24/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit de la Sorbonne (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche juridique de la Sorbonne (Paris ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Mazeaud |
Examinateurs / Examinatrices : Grégoire Loiseau, Bertrand Fages | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Chénedé, Garance Cattalano-Cloarec |
Mots clés
Résumé
Le contrat est un acte de prévision et, à ce titre, les prévisions des parties doivent être prises en compte et respectées. A côté des prévisions contractuelles, une notion existe mais est depuis longtemps méconnue : celle de prévisibilité contractuelle. Fondement de nombreux mécanismes bien connus en droit des contrats, comme le dommage prévisible, la force majeure ou encore l'obligation de modérer le dommage, la prévisibilité contractuelle donne naissance à un devoir contractuel : le devoir de prévision, dont la violation constitue une faute de prévision. Outil de moralisation de la relation contractuelle mais également de respect des attentes des parties et de la force obligatoire du contrat, le devoir de prévision a deux conséquences principales : il donne naissance à une obligation d'informer de ce qu'on a pu prévoir, tant lors de la formation que de l'exécution du contrat, et il impose aux parties de mettre en œuvre les mesures raisonnables nécessaires à la bonne exécution du contrat.