Contribution à l’étude du patrimoine bâti. Méthodes de diagnostic des pathologies des structures et moyens de restauration : Etude de cas. Site archéologique Volubilis au Maroc
Auteur / Autrice : | Issam Aalil |
Direction : | Muzahim Al-Mukhtar, Ali Chaaba |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil |
Date : | Soutenance le 05/12/2017 |
Etablissement(s) : | Orléans en cotutelle avec Université Moulay Ismaïl (Meknès, Maroc). Faculté des sciences |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Pluridisciplinaire de recherche en ingénierie des systèmes, mécanique et énergétique (Orléans ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Toufik Cherradi |
Examinateurs / Examinatrices : Muzahim Al-Mukhtar, Ali Chaaba, Toufik Cherradi, Anne Pantet, Sylvie Yotte, Khalid El harrouni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Pantet, Sylvie Yotte |
Résumé
La restauration du patrimoine bâti est une exigence pour assurer sa pérennité. Le site archéologique Volubilis au Maroc, classé patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997, nécessite des travaux de restauration. L’objectif de cette thèse est de déterminer les causes de dégradation de ses pierres, et de proposer des mortiers pour la restauration de ses monuments. Dans un premier temps, une caractérisation multi-échelle a été réalisée sur les trois faciès de la calcarénite, la pierre la plus prépondérante du site. Elle a révélé que malgré la composition minéralogique similaire des trois faciès, ils présentent des propriétés hydriques, thermiques et mécaniques dissemblables et des durabilités contrastées vis-à-vis de la cristallisation de sel. Des essais non destructifs permettraient de distinguer les trois faciès en estimant leurs porosités et leurs coefficients de capillarité. Dans un second temps, une étude de diagnostic a révélé la présence l’halite et du gypse dans la majorité des pierres altérées par des détachements et des pertes de matière. Ces sels proviennent des mortiers avoisinants, utilisés pendant les interventions antérieures. De plus, l’altération des calcarénites non contaminées est vraisemblablement due à des contraintes thermiques. Dans la dernière partie, nous avons formulé des mortiers à base de chaux, du sable et de la poudre de brique à l’aide de la méthode des plans de mélanges. Cette démarche permettrait de déterminer des mortiers compatibles à la pierre calcarénite.