Thèse soutenue

L'expérience coloniale australienne au féminin dans le récits d'Ada Cambridge et de Mary Fortune

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Auteur / Autrice : Alice Michel
Direction : Thomas Pughe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, cultures et littératures anglophones
Date : Soutenance le 24/11/2017
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Réceptions et médiations de littératures et de cultures étrangères et comparées (Orléans ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Claire Joubert
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Pughe, Claire Joubert, Claire Bazin, Deirdre Gilfedder, Jeffrey Hopes, Martine Piquet
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Bazin, Deirdre Gilfedder

Résumé

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Cette thèse se concentre sur la production d’Ada Cambridge (1844 – 1926) et de Mary Fortune (1833 – 1909), deux écrivaines coloniales australiennes aujourd’hui méconnues mais très populaires au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Nous nous intéressons à la représentation de l’expérience coloniale de ces femmes ayant quitté le Royaume-Uni pour l’Australie ainsi qu’à la manière dont leurs récits, majoritairement publiés dans des journaux, agirent sur le statut des femmes dans la société coloniale. Plus spécifiquement, nous étudions leur expérience en tant qu’écrivaines, c’est-à-dire le contexte de production et de réception de leurs récits, ainsi que leur représentation de la différence culturelle et de la différence de genre. Le corpus étudié contient des textes issus des archives littéraires australiennes, notamment des romans-feuilletons, nouvelles et articles de journalisme publiés dans des journaux de l’époque coloniale comme The Australian Journal, The Age et The Australasian. En inscrivant ces textes dans leur contexte historique, cette thèse révèle leur importance dans le contexte social de leur époque tout en mettant en lumière les choix littéraires de ces écrivaines, longtemps délaissées par une vision nationaliste et masculiniste de l’histoire de la littérature australienne. Cette thèse a ainsi deux objectifs principaux : enrichir notre connaissance de l’expérience coloniale australienne en prenant en compte des récits méconnus et étudier la poétique des oeuvres d’Ada Cambridge et de Mary Fortune au regard de leur contexte de production afin de réévaluer ces récits ainsi que leur place dans l’histoire littéraire australienne.