Auteur / Autrice : | Kouamé Désiré Kanga |
Direction : | Patrick Villieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 25/01/2017 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2012-2017) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Villieu, Jean-Bernard Chatelain, Chrisitina Badarau-Semenescu, Grégory Levieuge, Jean-Christophe Poutineau, Jean-Guillaume Sahuc |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Bernard Chatelain, Chrisitina Badarau-Semenescu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La crise financière et ´économique a remis en cause les modalités de mise en œuvre et de fonctionnement de la politique monétaire. Avant la crise, la politique monétaire était simplement retranscrite par une règle de taux d’intérêt. Désormais, les instruments et les canaux de transmission sont devenus complexes et les effets incertains. Dans cette perspective, cette thèse propose une évaluation théorique et empirique des politiques monétaires non conventionnelles dans l’environnement hétérogène qu’est la zone euro. Le chapitre 1 analyse les effets de ces politiques sur le coût du crédit aux entreprises. Nous montrons que les effets directs ont été limités. Néanmoins, les mesures non conventionnelles ont été efficaces dans l’accompagnement de la politique de taux zéro (effets indirects). Le chapitre 2 porte sur l’impact de ces politiques sur la courbe des taux et la prime souveraine. Nous montrons que ces mesures ont permis de réduire les primes. Toutefois, leur transmission est hétérogène entre les pays et dans le temps, suivant la perception des investisseurs. Nous ´étudions au chapitre 3 les conséquences macro-économiques et financières de ces politiques. Il ressort qu’elles se transmettent à l’économie par une hausse du prix des actifs suivie d’une baisse des taux d’intérêt. De ce fait, les conditions de crédit se sont assouplies, ce qui a relancé l’activité de financement bancaire. Ces politiques ont amélioré la compétitivité, stimulé la demande et augmenté le taux d’inflation. Néanmoins, leurs effets sur l’activité et les conditions d’offre et de demande de crédit sont lents dans certains pays. Dans le chapitre 4, nous montrons avec un modèle DSGE, qu’une forte capitalisation bancaire et un secteur bancaire en bonne santé renforcent la transmission des politiques non conventionnelles conformément à ce qui avait ´été trouvé empiriquement dans la première partie de la thèse.