Cellules souches dérivées du muscle humain « MuStem » : modalités de préparation in vitro et caractéristiques biologiques pour une application clinique
Auteur / Autrice : | Charlotte Saury |
Direction : | Laetitia Guevel, Karl Rouger, Bruno Delorme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laetitia Guevel, Karl Rouger, Bruno Delorme, Christian Dani, Danièle Noël |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Dani, Danièle Noël |
Mots clés
Résumé
La découverte de cellules souches adultes (CSAs) à potentiel myogénique est à l’origine de nouveaux espoirs pour le traitement des dystrophies musculaires (DMs). L’UMR a identifié une population de CSAs résidentes du muscle, nommées MuStem, et fait la preuve de concept/efficacité de son administration systémique dans le modèle animal cliniquement pertinent de la dystrophie musculaire de Duchenne qui appartient au groupe des maladies orphelines. L’identification de cette population chez l’Homme avec des propriétés phénotypiques et comportementales similaires a conforté son positionnement comme potentiel candidat au traitement des DMs. Cette thèse s’est inscrite dans une démarche préclinique de définition de modalités de préparation in vitro compatibles avec un usage clinique. Des études comparées in vitro ont permis de définir un protocole de production respectant les bonnes pratiques de fabrication par remplacement des produits de grade recherche. L’étude de la signature phénotypique et de l’engagement myogénique in vitro a positionné le sérum humain et le lysat plaquettaire comme alternatives au sérum de veau fœtal pour la culture des cellules hMuStem. En considérant l’équilibre entre la quantité de cellules nécessaire pour les protocoles in vivo et les propriétés biologiques d’efficacité/sécurité, la démarche expérimentale mise en place pour évaluer l’impact du temps d’expansion in vitro a abouti à une amplification maximale de 22-24 doublements au regard de l’hétérogénéité phénotypique et de l’expression de marqueurs de sénescence. Ces résultats ont contribué à améliorer la préparation de l’agent hMuStem en vue d’un essai clinique pour les patients atteints de DMs.