Thèse soutenue

Régulation naturelle du puceron cendré et aménagements agro-écologiques : l'exemple des vergers cidricoles du nord-ouest de la France
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Auteur / Autrice : Laurence Albert
Direction : Manuel Plantegenest
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et agronomie
Date : Soutenance le 02/03/2017
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AGROCAMPUS OUEST - U. Rennes 1- UMR 1349 IGEPP Institut de Génétique Environnement et Protection des Plantes. Centre de recherche de Rennes

Résumé

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En dépit de ses succès, le modèle agricole fondé sur un recours massif aux intrants est mis à mal du fait de ses externalités négatives. L’agroécologie propose de substituer aux intrants le pilotage des processus écologiques naturels. La production cidricole est engagée dans cette démarche. Nous avons cherché à évaluer l’apport de deux types d’aménagements agro-écologiques : les haies et les mélanges fleuris. Nous avons caractérisé la faune entomologique présente dans 14 vergers cidricoles du nord-ouest de la France (Bretagne, Normandie) et son évolution au cours de la saison. L’analyse des données collectées a confirmé que les aménagements étaient attractifs pour les ennemis naturels des ravageurs des pommiers.L’étude des dynamiques d’abondance du puceron cendré (Dysaphis plantaginea) au cours de la saison permet de hiérarchiser les contributions des différents ennemis naturels à la régulation de ses populations et de montrer leur complémentarité temporelle. Les syrphes et les coccinelles jouent le rôle principal avec une action plus précoce des premiers. Le rôle favorable au puceron de la présence des fourmis est confirmé. Les mélanges fleuris réduisent les abondances du puceron et accroissent celles de la plupart des groupes d’ennemis naturels. Au contraire, la présence des haies est favorable au ravageur. Un dispositif d’exclusion des fourmis réduit significativement leurs abondances et celles des pucerons et augmente les abondances des syrphes et des coccinelles, confirmant l’effet délétère des fourmis sur les ennemis naturels. Enfin, le prototype d’un indicateur du