Auteur / Autrice : | Maxime Emion |
Direction : | Pierre Cosme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 06/12/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche d'histoire (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....) |
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....) | |
Laboratoire : Groupe de recherche d'histoire (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Crogiez-Pétrequin |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Cosme, Sylvie Crogiez-Pétrequin, Rudolf Haensch, Michel Christol, Sylvain Janniard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Crogiez-Pétrequin, Rudolf Haensch |
Mots clés
Résumé
Les protectores diuini lateris Augusti, soldats de haut rang attestés dans l’armée romaine entre le IIIe siècle et le VIe siècle, ont été considérés tour à tour par les historiens comme des gardes du corps impériaux, des officiers d’état-major, ou les successeurs des centurions. Mais ces interprétations soulèvent bien des contradictions que cette étude d’histoire militaire et sociale, appuyée sur un corpus prosopographique, vise à résoudre. Les évolutions du recrutement, des carrières et des fonctions des protectores sont révélatrices des recompositions du commandement de l’armée romaine tardive. L’analyse ouvre également une fenêtre sur l’environnement social et culturel de ces soldats privilégiés, amenés à fréquenter tant les champs de bataille que la cour impériale. Enfin, en plaçant au centre de la réflexion la relation de ces soldats avec l’empereur, à la fois chef de l’armée et garant de l’ordre social et symbolique du monde de l’Antiquité tardive, on comprend comment les protectores s’inscrivaient, aux yeux des Romains, au sein d’un ordre terrestre des dignités reflétant la hiérarchie céleste.