Classe et genre : l’idéal d’une éducation égalitaire pour tous : l’exemple de Fécamp (1806-1906)
Auteur / Autrice : | Elisabeth Simon |
Direction : | John Barzman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des civilisations contemporaines |
Date : | Soutenance le 11/05/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université du Havre (1984-....) |
Laboratoire : Identité et différenciation de l'espace, de l'environnement et des sociétés (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2008-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yannick Marec |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Condette, Mathias Gardet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les promesses d’égalité pour tous dans l’éducation au moment de la Révolution ne se réalisent pas dans les années qui suivent. La France n’a pas les moyens de mettre en œuvre une éducation à la hauteur de ses ambitions. Avec Napoléon puis le retour de la monarchie, les congrégations retrouvent la place privilégiée qu’elles occupaient sous l’Ancien Régime afin de suppléer ces manques. Les deux freins principaux à cette égalité que sont le niveau social et la différence de genre, ainsi que les solutions pour lever ces freins, sont étudiés dans cette thèse en s’appuyant sur l’exemple concret de la cité maritime de Fécamp (Seine-Maritime, France) de 1806 à 1906 où trois congrégations, les sœurs de la Providence de Rouen, les frères des écoles chrétiennes et les sœurs de Saint Vincent de Paul, se partagent l’éducation (au travers des écoles et des orphelinats) avec les maîtres ou personnels laïques.