Relation du système vestibulaire avec l'hippocampe
Auteur / Autrice : | Martin Hitier |
Direction : | Stéphane Besnard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la sante |
Date : | Soutenance le 19/12/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Mobilités : Attention, Orientation et Chronobiologie (Caen ; 2012-2016) | |
Jury : | Président / Présidente : Sylvain Moreau |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Besnard, Mathieu Beraneck, Élizabeth Vitte, Paul F. Smith, Christian Chabbert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathieu Beraneck, Élizabeth Vitte |
Mots clés
Résumé
Le système vestibulaire est le seul sens ne possédant pas un cortex primaire mais plusieurs zones corticales rassemblées sous le terme « cortex vestibulaire ». Le rôle et le fonctionnement du cortex vestibulaire restent peu connus à l’état physiologique, et encore moins chez des personnes souffrant de pathologies vestibulaires ou de l’intégration multisensorielle. Parmi ces régions, l’hippocampe joue un rôle fondamental dans la cognition d’origine vestibulaire et en particulier dans l’orientation spatiale et la formation de carte cognitive. Le but de ce travail était d’étudier la répartition des influx vestibulaires au sein de l’hippocampe, chez le rat qui représente l’espèce où les connaissances sur l’hippocampe sont les plus développées. Pour cela nous avons mis au point une méthode de lésion labyrinthique chirurgicale et une méthode de stimulation électrique sélective de chaque senseur vestibulaire (3 ampoules canalaires, les macules utriculaires et sacculaires). Cette méthode a ensuite été appliquée pour étudier le reflex vestibulo-oculaire spécifique de chaque senseur du rat. Ce reflex vestibulo-oculaire a ensuite était utilisée comme témoin d’une stimulation efficace et sélective de chaque senseur vestibulaire. Nous avons enfin étudié la projection des influx vestibulaires au niveau de l’hippocampe par analyse immunohistochimique de la protéine cFOS, considéré comme un marqueur de l’activité neuronale. Les résultats retrouvent une prédominance de cFOS au niveau de l’hippocampe dorsal, dans la région CA2-CA3. Ces résultats sont cohérents avec l’implication de l’hippocampe dorsal dans la cognition et le rôle de CA3 dans l’encodage de nouvelles informations spatiales, dans la mémoire à court terme et dans la représentation spatiale géométrique de l’environnement.