Thèse soutenue

Irradiation de molécules aromatiques hétérocycliques à basse température : le lien avec l’astrochimie

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Auteur / Autrice : Gabriel Silva Vignoli Muniz
Direction : Philippe Boduch
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 23/06/2017
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Laboratoire : Centre de recherche sur les ions, les matériaux et la photonique (Caen ; 2008-....)
Jury : Président / Présidente : Giovanni Strazzulla
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Cottin, Charles Desfrançois, Alicja Domaracka, Thierry Chiavassa, Giovanni Strazzulla
Rapporteur / Rapporteuse : Hervé Cottin, Charles Desfrançois

Résumé

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Cette thèse porte sur l’étude de la radio-sensibilité de Molécules AromatiquesHétérocycliques (MAH) à basse température exposées à une irradiation avec des ionslourds rapides. La présence de ces molécules dans les météorites carbonées sur Terre estune forte indication pour l’existence de cette catégorie de molécules dans l’espace.L’objectif de ce travail est de simuler l’effet des rayons cosmiques sur des MAH enphase solide et d’estimer leur résistance à l’irradiation. Les lignes de faisceaux deGANIL et de GSI permettent de simuler cet effet. L’évolution des MAH en phase solidea été monitorée par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier. Cela permet dequantifier la destruction des MAH, de déterminer leur section efficace de destruction etde détecter les molécules produites. Les sections efficaces de destruction de l’adénine etde la cytosine suivent une loi puissance en fonction du pouvoir d’arrêt électronique :σd~ Se1.2. Les nouvelles bandes d’absorption observées après l’irradiation des MAH sontprincipalement attribuées à des nitriles (R-C≡N), des isonitriles (R-N≡C) et (R-C≡C).L’évolution de la section efficace en fonction du pouvoir d’arrêt électronique a permisd’estimer la durée de vie de l’adénine dans l’espace : (14×106) années. Ces résultatspermettront de comprendre la stabilité et la chimie de ces molécules complexes dansl’espace.