Spéciation du tritium et du carbone 14 liés aux molécules organiques dans les effluents radioactifs liquides des Centres Nucléaires de Production d'Électricité
Auteur / Autrice : | Christophe Merignac |
Direction : | Gilles Montavon, Catherine Landesman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie théorique, physique, analytique |
Date : | Soutenance le 22/09/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans ; 2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire de Physique Subatomique et des Technologies Associées (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Lebeau |
Examinateurs / Examinatrices : Audrey Bacchetta | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Cote, Ali Ouadi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le tritium et le carbone 14 sont les principaux contributeurs de l’activité dans les effluents liquides de CNPE (centrale nucléaire de production d’électricité). Ces derniers sont produits principalement dans le circuit primaire par activation neutronique. L’impact dosimétrique dépend des formes sous lesquelles se trouvent le tritium et le carbone 14. L’étude bibliographique a permis d’identifier les molécules organiques susceptibles d’être présentes au sein des effluents liquides. Elles proviennent du conditionnement des différents circuits et de leurs produits de dégradation. Ces molécules transitant par les effluents liquides, elles sont donc susceptibles d’être radiomarquées du fait de la présence avérée de tritium et carbone 14. L’objectif de la thèse est d’identifier les différentes formes organiques présentes et leur potentiel radiomarquage avec le tritium et le carbone 14. L’approche utilisée pour répondre à cette problématique est divisée en deux étapes clés. La première concerne l’identification et la quantification des molécules organiques (par des techniques chromatographiques). La seconde est relative à la quantification des différentes formes (organique et inorganique) du tritium et du carbone 14. Cette dernière est un réel challenge compte tenu de la composition radiologique des effluents. En effet, la fraction organique marquée potentiellement attendue est très faible (1-3%) et la séparation des formes organiques et de la matière organique soluble est délicate. Une étape de séparation est donc nécessaire avant quantification des fractions (organique et inorganique) par scintillation liquide.