Un développement durable fondé sur l'exploitation minière est-il envisageable ? : élaboration d'un Indice de soutenabilité des pays miniers appliqué au Burkina Faso et au Niger
Auteur / Autrice : | Issaka Dialga |
Direction : | Thomas Vallée |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 22/06/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique | |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Guillotreau |
Examinateurs / Examinatrices : Laure Després, Kanvaly Diomande | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dorothée Brécard, Jean-Marc Douguet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les pays miniers font face à plusieurs défis sociétaux: comment assurer une extraction durable d’une ressource épuisable ? Comment minimiser les impacts cumulatifs de cette extraction sur l’environnement et les populations? Dans quelle mesure les rentes perçues améliorent les conditions de vie des populations? Comment assurer la pérennité d’un développement harmonisé dans l’après-mine? La thèse apporte des réponses en se proposant de construire un Indice de Soutenabilité des Pays Miniers appliqué au Burkina Faso et au Niger à travers une démarche Top down/bottom up. L’indice révèle une dichotomie entre les rentes perçues et les indicateurs de développement. La thèse recommande une planification des ressources naturelles. D’abord, renégocier les contrats miniers. La réforme des contrats miniers permet de constituer une rente nationale conséquente pour ensuite financer la transformation structurelle. Cette transformation nécessite 18,8 milliards de dollars en Technologie et capital humain. La simulation indique que l’industrialisation crée une dynamique entre ce secteur et les secteurs ruraux et urbains. L’étude recommande que la dynamique créée dans la dimension économique alimente en permanence les autres dimensions de l’outil à savoir les dimensions sociale, environnementale, transversale et la dimension gouvernance, politique et institutionnelle, en particulier les secteurs « pivots » que sont l’éducation, l’énergie et la justice sociale. Enfin, définir un fonds souverain permanent afin de garantir la pérennité du développement aux générations futures. La thèse suggère que la question du développement durable soit constitutionnalisée et les actions mieux articulées.