La Côte des Quaqua dans la traite négrière atlantique du XVIIIe au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Marc Gildas Bi Kouakou Kakou |
Direction : | Guy Saupin, Aka Kouamé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain, de l'art |
Date : | Soutenance le 27/10/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Péret |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Saunier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Grenouilleau, Mickaël Augeron |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La Côte des Quaqua dans la traite négrière atlantique du XVIIIe au XIXe siècle révèle deux intérêts importants. Cette étude permet une pesée globale de la traite sur le littoral quaqua conformément à la ponction totale de la Côte des Vents. Ce rivage fait 26,17% soit 88.158 esclaves traités à la Côte des Vents sur un total de 336.867. A l’échelle de toute la traite atlantique, le littoral quaqua pèse 0,70% sur un total d’environ 12.521.335 esclaves embarqués. Le second point associe le commerce intérieur d’esclaves et les exportations via l’Atlantique. Cela traduit l’articulation entre le littoral et l’hinterland. En effet, les conditions géographiques humaines influant sur les grands circuits commerciaux mettent en lien les marchés. Puis, les conditions diverses de la production des esclaves et les différents types d’acteurs commerciaux assurent le fonctionnement des routes intérieures qui débouchent sur les sites portuaires. Enfin, les conséquences de la traite dans les sociétés locales engendrent les changements sociaux. De plus, ce trafic met en lumière les zones productrices d’esclaves.