Notre santé au risque de notre histoire
Auteur / Autrice : | Anne Gabard |
Direction : | Jean-Marie Lardic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 17/10/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Cléro |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Barrière, Nathalie Garric | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alain Boutot, Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Résumé Cette thèse est née d’un étonnement bâti sur 40 années d’exercice de la gynécologie. Quelle étrange distorsion entre les succès incontestables, spectaculaires de la médecine moderne occidentale et dans le même temps le nombre important de pathologies incomprises par cette même médecine qui ne répond pas non plus aux questions légitimes, fondamentales que se pose chacun d’entre nous quand surgit la maladie, dont l’habituel « pourquoi moi ? » La tentative d’une approche transversale de la connaissance nous a permis de légitimer une prise en compte du patient complexe pour lequel le corps et l’esprit sont réfléchis ensemble dans une unité incompressible. Cette voie de réflexion qui prend en compte le patient complexe dans son entière réalité nous a ouverts à une approche herméneutique qui donne le sens, sens hors champ de la science. Cette réflexion permet de comprendre que la maladie traduit en un langage unifié les processus physiques et mentaux. Nos maladies ont du sens au cœur de notre vie. Elles sont une balise qui nous prévient de la perte d’harmonie par rapport à nous-mêmes, à notre environnement et de la nécessité d’un nouvel équilibre à trouver, quand ce dernier est encore possible. Notre santé n’est pas jouée d’avance, notre connaissance, notre compréhension, notre capacité d’action nous octroient une certaine liberté pour en être les acteurs, même si nous sommes étreints dans nos servitudes au sein de notre lignée, de notre environnement et soumis aux limites implacables de la longévité. Nous faisons partie d’un tout beaucoup plus grand et avons du fait de notre intrication avec lui, de notre capacité d’action la possibilité d’une action locale pour nous-mêmes et d’une action plus générale qui impactera tous les champs avec lesquels nous sommes en résonance. Notre unité complexe organisée est élaborée sur des échanges de matière, d’énergie et surtout d’information avec l’univers qui nous construit, nous entoure. Cette réalité primordiale que certains nomment énergie, que d’autres nomment information, serait l’amour. L’amour serait la réalité ultime.