Thèse soutenue

Conséquences de la fatigue sur la performance en tennis de table

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Auteur / Autrice : Yann Le Mansec
Direction : Antoine NordezMarc Jubeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Staps
Date : Soutenance le 13/10/2017
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Motricité, Interactions, Performance (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Laurent Bosquet
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Guevel
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Delextrat, Romuald Lepers

Mots clés

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Résumé

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Si les effets délétères de la fatigue neuromusculaire au cours de mouvements simples ne sont plus à démontrer, les effets d’une telle modalité de fatigue au cours de tâches complexes, i.e., poly-articulaires, restent à investiguer. Par ailleurs, il a été démontré que la fatigue mentale pouvait également impacter négativement la performance sportive au cours d’exercices mono-articulaires ou énergétiques. L’objectif de ce travail de thèse visait donc à évaluer l’impact de ces deux modalités de fatigue (mentale et neuromusculaire) sur des paramètres physiologiques (temps de réaction) et techniques (vitesse et précision des balles) associés au tennis de table, ceci afin de mieux comprendre la nature et l’ampleur des altérations pour, in fine, proposer des situations concrètes pour les entraîneurs et/ou préparateurs physiques. Au cours des six études qui composent ce travail de thèse, nous avons évalué la demande de l’activité du joueur en tennis de table au niveau des membres inférieurs (étude préliminaire et étude 1). Par la suite, les études 2 et 3 se sont intéressées aux effets de la fatigue (neuromusculaire et mentale) sur les caractéristiques de la balle. Des altérations différentes ont été mises en évidence selon la nature de la fatigue considérée. Enfin, les études 5 et 6 ont mesuré les effets de ces mêmes modalités de fatigue sur les différentes composantes du temps de réaction. Ces études ont montré que des participants soumis à une tâche mentalement ou physiquement fatigante étaient capables de maintenir un temps de réaction stable. Cependant, les mécanismes permettant ce maintien du niveau de performance étaient différents selon la nature de la fatigue considérée.