Les entraves à la construction d'une compétence de communication (contexte lycée marocain)
Auteur / Autrice : | Hassan Aanzoul |
Direction : | Olga Galatanu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage : linguistique et phonétique générale |
Date : | Soutenance le 11/05/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Abdelhadi Bellachhab, Gérard Figari |
Rapporteurs / Rapporteuses : Foued Laroussi, Marion Pescheux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nous partons du principe que l’analyse du paradigme épistémologique de la connaissance dans lequel s’inscrit l’enseignement apprentissage du français au Maroc est indispensable pour comprendre quel cadre théorique sert de référence aux autorités éducatives marocaines dans le choix des approches, dans la rédaction des orientations pédagogiques et les instructions officielles, dans la conception des manuels, dans l’élaboration des référentiels et la programmation des contenus. Il existe un rapport étroit entre le paradigme épistémologique de la connaissance adopté et les représentations de l’enseignant quant à sa pratique de classe. Les enseignants agissent, qu’ils le veuillent ou non, à l’intérieur d’un cadre conceptuel et leurs pratiques s’inscrivent à l’intérieur de ce cadre à partir duquel ils forgent leurs représentations. Les enseignants devraient normalement être conscients que leurs actions ne se justifient que si elles aboutissent à la construction chez l’apprenant d’une compétence de communication. Mais s’ils croient selon leurs représentations qu’il s’agit d’un savoir codifié à acquérir qui permettra par la suite à l’apprenant l’usage de ce savoir dans des situations contextualisées leur enseignement ne prendra pas en charge la dimension communicative de la langue. Adopter le concept de Construction de la compétence de communication permet de ne pas perdre de vue le but auquel l’action doit aboutir et surtout de nous assurer de ne pas confondre l’outil (la langue) avec l’usage pour lequel on le prédestine (la communication)