Mécanismes physiopathologies du syndrome de Brugada : caractérisation d'un nouveau gène morbide Rad GTPase
Auteur / Autrice : | Nadjet Belbachir |
Direction : | Flavien Charpentier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie cardiovasculaire |
Date : | Soutenance le 02/10/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : L'Institut du Thorax (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Lemarchand |
Examinateurs / Examinatrices : Jérémy Fauconnier, Jean-Sébastien Hulot, Elise Balse, Albano Carlo Meli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ana-María Gómez García, Jérémy Fauconnier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le syndrome de Brugada est un trouble du rythme cardiaque héréditaire qui mène à l’apparition de fibrillations ventriculaires et à la mort subite cardiaque. Seulement 30% des cas atteints de ce syndrome sont liés à des mutations génétiques et ce à cause de la complexité du phénotype engendré. Le gène RRAD a été identifié dans une famille qui compte 5 membres atteints du syndrome de Brugada, tous porteurs du variant p.R211H. Ce gène code pour la protéine G monomérique Rad dont le rôle principal est de réguler le courant calcique de type L dans les cellules musculaires squelettiques et cardiaques. Cette étude associe trois modèles d’étude visant à discriminer l’implication de Rad dans le phénotype des patients atteints : Un modèle de surexpression pour étudier le rôle de Rad et l’impact de sa surexpression sur l’activité électrique et la structure des cardiomyocytes, des cardiomyocytes dérivés de cellules IPS reprogrammées des patients porteurs de la mutation pour en déterminer le phénotype cellulaire, et un modèle de souris knock in pour la mutation p.R211H généré dans le but d’intégrer le phénotype cellulaire à l’échelle de l’organe entier. Les résultats obtenus sur les trois modèles, montrent que Rad R211H provoque des troubles au niveau de l’activité électrique du coeur mais aussi au niveau de la structure des cellules différenciées et ces troubles se traduisent par des anomalies à l’ECG chez la souris. Cette étude est la première à démontrer l’implication de Rad GTPase dans le syndrome de Brugada et la seule à démontrer, à ce jour, des perturbations du cytosquelette dans cette pathologie qui est toujours considérée comme une pathologie exclusivement rythmique.