Médecine régénératrice du disque intervertébral : développement de biomatériaux pour la libération prolongée de facteurs de croissance
Auteur / Autrice : | Nina Henry |
Direction : | Jérôme Guicheux, Jean Le Bideau, Johann Clouet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomolécules, Pharmacologie, Thérapeutique |
Date : | Soutenance le 20/07/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Jury : | Président / Présidente : Amélie Bochot |
Examinateurs / Examinatrices : Esther Potier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Galarneau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La lombalgie liée à la dégénérescence du disque intervertébral (DIV) est un problème majeur de santé publique touchant une large proportion de nos populations vieillissantes. Actuellement, la prise en charge de cette maladie est essentiellement symptomatique mais grâce à de récentes découvertes, les processus de dégénérescence discale sont aujourd'hui mieux compris. Ces nouvelles connaissances permettent d'envisager de nouvelles stratégies thérapeutiques. Parmi ces stratégies et afin de répondre aux stades précoces de cette maladie, une attention particulière est portée sur les stratégies impliquant l’injection intradiscale de facteurs de croissance tels que le GDF-5 ou le TGF-β1, ciblant les processus de dégénérescence du DIV. En dépit de résultats encourageants concernant la sécurité d’utilisation et la tolérance clinique de ces facteurs de croissance, leur efficacité clinique doit encore être amélioré. Pour cela, l’utilisation de biomateriaux permettant une libération prolongée et la protection des facteurs de croissance, présente un intérêt majeur. Ce travail de thèse a donc pour objectif le développement de systèmes à libération prolongée de ces deux facteurs de croissance. Pour ce faire, deux biomatériaux ont été étudiés : les nanofibres de silice et les microbilles de pullulane. Pour ces deux matériaux, leurs synthèses et caractérisations ont été réalisées avant de s'intéresser à leur potentiel d'adsorption et de libération des facteurs de croissance. Les résultats obtenus sont tres encourageants puisqu’ils montrent une libération prolongée jusqu’a 28 jours in vitro avec un maintien de l’activité biologique des facteurs de croissance libérés. L’ensemble des données de cette thèse suggère le potentiel prometteur des systèmes présentés pour le développement de stratégies innovantes pour la médecine régénératrice DIV.