Caractérisation et compréhension du mécanisme des nanovecteurs pour la délivrance intracellulaire de macromolécules biologiques
Auteur / Autrice : | Laurence Dallet |
Direction : | Bruno Pitard, Olivier Lambert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomolécules, pharmacologie, thérapeutique |
Date : | Soutenance le 19/05/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Barthélémy |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Moreau, Marie-Pierre Rols |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’un des challenges dans la délivrance intracellulaire de macromolécules biologiques est le développement de vecteurs adaptés et efficaces. Des études précédentes ont identifiés les dérivés lipidiques d’aminoglycosides comme étant d’excellents candidats pour la délivrance d’acides nucléiques et récemment de protéines. La délivrance intracellulaire de protéines thérapeutiques représente une approche originale pour le traitement de pathologies car elles ont la capacité d’agir sur des voies de signalisation intracellulaire. Dans cette étude, nous avons identifié les relations entre les caractéristiques physico-chimiques des vecteurs et leur capacité à délivrer efficacement les molécules biologiques au sein des cellules. Pour y parvenir nous avons mis en oeuvre une stratégie originale en étudiant les corrélations existantes par microscopie de fluorescence et électronique. Nous avons ainsi identifié un système micellaire à base d’aminoglycoside permettant la délivrance d’une protéine thérapeutique (anticorps K8-FITC) au sein de cellules vivantes. Les complexes lipide/anticorps sont internalisés par la voie macropinocytose et cavéoledépendant (CvME) dont cette dernière est majoritaire. Ensuite, les complexes concentriques et multilamellaires (25 nm et 1 μm de diamètre) se retrouvent dans des vésicules intracellulaires et sont libérés par un mécanisme de « flipflop ». La formation du couple lipides anioniques/cationiques permet le détachement de l’anticorps et sa libération dans le cytoplasme. Par microscopie corrélative et tomographie, il a été démontré que l’anticorps se distribuait dans l’ensemble de la cellule et restait fonctionnel, attesté par la fixation sur des filaments intermédiaires de cytokératine 8.