Conception, synthèse et évaluation des dérivés d'aminobenzosubérone comme inhibiteurs potentiels des aminopeptidases de la famille M1
Auteur / Autrice : | Mounir Al-Masri |
Direction : | Céline Tarnus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance le 20/10/2017 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de chimie organique et bioorganique - Laboratoire de chimie organique et bioorganique EA 4566 |
: École nationale supérieure de chimie (Mulhouse, Haut-Rhin) |
Mots clés
Résumé
Les aminopeptidases de la famille M1 sont des protéases qui catalysent l’hydrolyse d’une liaison peptidique en position N-terminale. Ce sont des métalloprotéases avec un ion zinc dans leur site actif conservé dans tous les membres de cette famille de protéine. Ces enzymes sont impliqués dans de nombreux processus physiologiques normaux, mais également dans des désordres métaboliques, tels que la progression tumorale, des maladies auto-immunes, ainsi que dans des infections virales, bactériennes et parasitaires. Pour ces raisons, ces aminopeptidases sont considérées comme des cibles thérapeutiques potentielles pour traiter ou diagnostiquer diverses maladies. En 2006, le laboratoire a découvert le châssis moléculaire de type 3-amino-2-benzosubérone inhibant puissamment et sélectivement et un des membres de cette famille d’aminopeptidases, à savoir l’APN. La conception et la synthèse des dérivés de ce châssis moléculaire comme inhibiteurs potentiels et sélectifs pour cinq autres membres de la famille M1 (APN, ERAP1/2, IRAP et PfA-M1) est au cœur de ce travail. Des études pharmacologiques, pharmacocinétiques jusqu’aux essais précliniques ont été menées et leurs résultats seront présentés dans le cas de l’inhibition de PfA-M1.