Obésité et insulinorésistance : quels déterminants ? : inflammation, masse grasse ou triglycérides ?
Auteur / Autrice : | Guilaine Boursier |
Direction : | Jean-Paul Cristol, Antoine Avignon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 27/11/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physiologie & médecine expérimentale du cœur et des muscles (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Ariane Sultan |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Cristol, Antoine Avignon, Bertrand Perret, Emmanuel Disse, Patrice Darmon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Perret, Emmanuel Disse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'obésité est classiquement associée à plusieurs anomalies métaboliques comme l'insulinorésistance, la dyslipidémie et l'inflammation de bas grade, aujourd'hui reconnues comme facteurs de risques cardio-métaboliques. C’est également un composant fondamental du syndrome métabolique, un concept développé pour aider à l'identification des patients à haut risque cardio-métabolique. Pourtant, il existe une sous-population d'obèses dite ''métaboliquement saine'' qui est associée à un moindre risque. Cette sous-population n'est actuellement toujours pas définie de manière consensuelle mais l'insulinorésistance est essentielle dans les critères d'identification de la ''santé métabolique''. Une plus forte prévalence de l'insulinorésistance est associée à l'obésité abdominale, principal facteur diagnostique du syndrome métabolique, mais pourtant ces 2 phénotypes ne sont pas synonymes. Nous savons donc qu'il existe une hétérogénéité métabolique chez les patients obèses. Mon projet proposait d'identifier les meilleurs déterminants de l'insulinorésistance chez ces patients. Nous avons mis en évidence que l’inflammation de bas grade était associée aux marqueurs d’adiposité plutôt qu’à l’insulinorésistance, puis que les anomalies des métabolismes des glucides et des lipides, plus particulièrement les triglycérides et l’hémoglobine glyquée A1c, étaient les principaux facteurs associés de l’insulinorésistance chez nos patients obèses. Ceci restaure l’intérêt de ces dosages simples qui, associés à l’indice de masse corporelle, pourraient servir d’outils rapides et peu couteux pour aider le clinicien à identifier les individus insulino-résistants, alors que les nombreuses définitions du phénotype « obèse métaboliquement sain » ne font pas encore consensus.