Thèse soutenue

Etude des facteurs motivationnels influençant l’activité physique et la sédentarité de personnes atteintes de maladies chroniques en contexte de réhabilitation et post-réhabilitation

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Guillaume Chevance
Direction : Julie BoichéNelly Heraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du mouvement humain
Date : Soutenance le 10/11/2017
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Maurice Hayot
Examinateurs / Examinatrices : Julie Boiché, Nelly Heraud, Maurice Hayot, Philippe Sarrazin, Olivier Desrichard, Juliette Richetin
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Sarrazin, Olivier Desrichard

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Parmi les personnes atteintes de maladies chroniques qui participent à des programmes de réhabilitation, deux tiers ne modifient pas leurs comportements à l’issue des interventions. Dans le domaine de l’activité physique et de la sédentarité, identifier les facteurs impliqués dans la régulation de ces comportements est donc crucial. En psychologie de la santé, les modèles contemporains indiquent que nos comportements sont le fruit de processus motivationnels à la fois explicites et implicites. Les processus explicites sont définis comme conscients et intentionnels ; à l’inverse, les processus implicites sont caractérisés par leur non-intentionnalité et leur caractère plutôt inconscient. A mi-chemin entre les domaines de la réhabilitation et la psychologie de la santé, les objectifs de cette thèse étaient (i) d’examiner le rôle de processus explicites et implicites dans la prédiction des comportements de l’activité physique et de la sédentarité, et (ii) d’étudier la malléabilité de ces variables motivationnelles en contexte de réhabilitation. Les résultats indiquent que les attitudes implicites sont associées avec les niveaux d’activité physique des participants, pendant les programmes et en post-réhabilitation. Les processus explicites (e.g., intentions) étudiés dans cette thèse n’étaient eux pas associés aux comportements. Sur le plan de la malléabilité des processus motivationnels, nos résultats mettent en évidence une amélioration significative mais minime de certaines variables au cours d’un programme de réhabilitation. Ces processus se sont toutefois montrés insensibles à une manipulation expérimentale délivrée en plus des programmes de réhabilitation.