La IXe province de Haute-Égypte (Akhmîm) : organisation cultuelle et topographie religieuse. De l'Ancien Empire à l'époque romaine
Auteur / Autrice : | Marion Claude |
Direction : | Marc Gabolde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 08/12/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Territoires, Temps, Sociétés et Développement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie des sociétés méditerranéennes (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Laure Pantalacci |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Gabolde, Annie Gasse, Jean-Claude Goyon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Leitz, Laurent Coulon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La IXe province de Haute-Égypte a livré, depuis le début des fouilles de G. Maspero en 1884, un abondant mobilier funéraire inscrit (stèles, cercueils, tables d’offrande, statuettes, papyri…). Celui-ci comporte de nombreuses informations sur les toponymes, les cultes et les prêtrises de la région, et notamment ceux de la capitale provinciale Akhmîm, entre l’Ancien Empire et l’époque romaine. Cette documentation privée permet également d’esquisser une prosopographie. À ces textes s’ajoutent ceux issus des temples préservés de la région, mais aussi des sanctuaires d’autres provinces égyptiennes. Enfin, la province et ses cultes sont mentionnés dans diverses autres compositions religieuses ou funéraires. C’est autour de ce large corpus de textes concernant les cultes de la province que s’est constituée la recherche exposée dans cette thèse.Après une présentation archéologique des vestiges de la province et la définition des limites de celle-ci, l’analyse porte d’abord sur les toponymes relatifs aux cultes locaux. Il s’agit, dans la mesure du possible, de les localiser et de comprendre leur intégration dans le système cultuel provincial. Les divinités qui occupent ces sanctuaires font ensuite l’objet d’une étude qui a pour objectif de mettre en valeur la spécificité de leurs cultes dans la province, tandis que l’examen des nombreuses prêtrises qui se rencontrent dans la documentation privée permet de proposer une reconstitution de l’organisation hiérarchique du personnel du temple.La synthèse est enfin l’occasion de rassembler ces études thématiques dans une perspective diachronique : il s’agit de mettre en évidence l’évolution de la topographie religieuse et de l’organisation des cultes de la IXe province de Haute-Égypte à la lumière des sources disponibles, entre l’Ancien Empire et l’époque romaine, et de l’inscrire ainsi dans le cadre plus large du développement des cultes en Égypte.