La politique étrangère des États-Unis en Afrique Australe de 1975 à 1995 : ses aspects-militaires, de l’indifférence indulgente, aux covert actions puis auCapacity Building.
Auteur / Autrice : | Jean-François Auran |
Direction : | Antoine Coppolani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | HISTOIRE spécialité Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRISES - Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines et Sociales - EA 4424 / CRISES |
Jury : | Président / Présidente : Walter Bruyère-Ostells |
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Coppolani, Raphaël Ricaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Hélène Coste |
Mots clés
Résumé
Les États-Unis ont traditionnellement été accusés de ne pas avoir de réelle politique africaine. Une période semble échapper à cette affirmation car elle a été particulièrement riche dans ce domaine. Il s’agit des années 1975 à 1995 et particulièrement de la zone de l’Afrique australe. Cette politique étrangère a néanmoins été fluctuante au gré des présidences et influencée tant par la guerre froide et par des impératifs de politique nationale.Après l’effondrement de l’empire portugais, les États-Unis sont pris au dépourvu dans cette région stratégique à divers titres. Avec la fin de la guerre du Viêt Nam, Cuba et l’URSS lancent une politique expansionniste en Afrique. Ces deux paramètres vont créer les conditions d’un regain d’intérêt pour cette région et donner à l’Afrique du sud une rôle central au moment où les opinions publiques s’invitent dans la lutte contre l’apartheid.Les caractéristiques et composantes de cette politique, le processus de décision, ses acteurs multiples et variés constituent un sujet d’étude particulièrement riche. Quelle est la réelle part d’approche régionale de celle plus globaliste ? Quelles spécificités entre administrations démocrates et républicaines ?Au niveau militaire, il y a eu une certaine indulgence vis-à-vis du programme nucléaire et biologique sud-africain ainsi que le maintien de liens très forts entre les militaires des deux pays. L’utilisation des covert-actions de la CIA, l’appui du Zaïre, l’implication de l’OTAN et la résistance des états de la ligne de front constituent autant d’aspects de cette histoire très riche.