Thèse soutenue

L'empreinte ethnographique dans la littérature mexicaine des années 1950, 1960 et 1970
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Auteur / Autrice : Ana Alvarez Romero
Direction : Karim BenmiloudFortino Corral Rodríguez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ETUDES ROMANES spécialité Etudes hispaniques et hispano-américaines
Date : Soutenance le 09/11/2017
Etablissement(s) : Montpellier 3 en cotutelle avec Universidad de Sonora
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LLACS-Langues, littératures, arts et cultures du sud (Université Paul-Valéry, Montpellier 3)
Jury : Président / Présidente : Florence Olivier
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Pitois-Pallares, María Rita Plancarte Martínez, Martha Elena Munguía Zatarain

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail analyse les relations de l'ethnographie avec un corpus divers de la littérature mexicaine publiée au cours des années 1950, 1960 et 1970. Ces relations sont examinées par ce que nous appelons «empreinte ethnographique», une frontière sémiotique (dans la terminologie de Yuri Lotman) où les intérêts et les méthodes de l'ethnographie sont traduits en termes littéraires. Grâce à ce concept, nous analysons: Juan Pérez Jolote: biografía de un tzotzil (1948), de Ricardo Pozas; El diosero (1952), de Francisco Rojas González; Benzulul (1959), de Eraclio Zepeda; Balún Canán (1957) et Los convidados de agosto (1964), de Rosario Castellanos; La tumba (1964), de José Agustín; Gazapo (1965), de Gustavo Sainz; Los hongos alucinantes (1964), de Fernando Benítez; Los albañiles (1963), de Vicente Leñero; Hasta no verte Jesús mío (1969) et La noche de Tlatelolco (1971), d’ Elena Poniatowska; Chin chin el teporocho (1971), d’Armando Ramírez; et Vida de María Sabina. La sabia de los hongos (1977), d’Álvaro Estrada. L'interconnexion est présentée par le travail littéraire axé sur la reconstruction des sujets inscrits et configurés par leur culture: si d'abord dans la littérature mexicaine l'accent était mis sur l'indigène, ultérieurement cette littérature essai d'expliquer la culture de l'habitant urbain. De cette façon, l’empreinte ethnographique dévoile comment un corpus apparemment divers est interconnecté. De même, nous proposons que cette empreinte ethnographique soit construite par ce qu'on appelle le «réalisme culturel»: un style d’écriture qui tente de rendre compte de cultures spécifiques selon le point de vue de ses acteurs.