Thèse soutenue

Le voyage en Chine de Tel Quel et de Roland Barthes (1974). Enjeux, embûches, enseignements

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Auteur / Autrice : Qingya Meng
Direction : Renée Ventresque
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : LITTERATURES FRANCAISES, COMPAREES spécialité Littérature française
Date : Soutenance le 08/12/2017
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : RIRRA 21 - Représenter / Inventer la Réalité du Romantisme à l'Aube du XXIe siècle - Représenter- Inventer la Réalité du Romantisme à l'Aube du XXIe siècle / RIRRA 21
Jury : Président / Présidente : Yvan Daniel
Examinateurs / Examinatrices : Évelyne Lloze, Gérard Siary
Rapporteurs / Rapporteuses : Béatrice Bonhomme

Résumé

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La thèse est consacrée au voyage en Chine (1974) de Philippe Sollers, Julia Kristeva et Marcelin Pleynet, représentants de la revue Tel Quel, avec Roland Barthes et son éditeur François Wahl. La question principale porte sur l’hétérogénéité des textes rédigés à propos de leur séjour au pays de Mao en pleine Révolution culturelle. Les publications correspondent à différents genres textuels : essais, romans, chroniques du journal, articles de presse et carnets de voyage. Avant le départ, les écrivains fantasment sur la Chine ancienne et contemporaine. C’est ce qui fait l’objet de la première partie de la thèse. Dans la seconde partie, il s’agit d’interroger les textes du corpus qui mettent en lumière les difficultés liées à l’idéologie imposée et vécue par les auteurs pour rendre compte du réel en Chine. La troisième partie portant sur les enseignements du voyage montre que ce dernier réapparaît sous forme de souvenirs inoubliables dans plusieurs textes des écrivains. Plus on s’éloigne de 1974, et plus la mémoire individuelle réactive de façon aléatoire le temps du voyage. Pour Barthes, il s’agit de savoir comment il a vécu la Chine, pourquoi il a gardé le silence à son retour, pourquoi il n’a pas cherché à publier les carnets de notes rapportés de son séjour. La thèse s’achève sur une lecture inédite des œuvres du corpus à travers un mot clé « la fadeur de la Chine ». Cette image est la plus vraie pour décrire l’Empire du Milieu mais elle n’est pas celle que les voyageurs s’attendaient à rencontrer.