Psychopathologie du regard et de l'acte dans la clinique du sujet incarcéré
Auteur / Autrice : | Jean-Philippe Roustant |
Direction : | Isabelle Boulze |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | PSYCHOLOGIE spécialité Neuropsychologie et psychopathologie |
Date : | Soutenance le 20/10/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier) - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé / EPSYLON |
Jury : | Président / Présidente : Grégory Ninot |
Rapporteurs / Rapporteuses : Magali Ravit, Jean-Louis Pujol |
Mots clés
Résumé
L’approche de la problématique des agirs via les tests projectifs en se penchant sur l’expression des défaillances narcissiques du sujet, propose, le plus souvent, une vision unitaire basée sur le mécanisme du recours à l’acte tel que définit par Balier. Nous proposerons de traiter cette question à partir d’une dimension plurielle différenciant deux types d’agirs : le recours à l’acte (Balier) et l’acting-out (Lacan). Nous présenterons une étude mixte, quantitative et qualitative, à partir de la comparaison de Rorschach et TAT administrés à 24 sujets. Notre analyse de ces deux formes d’agir portera principalement sur la capacité du sujet à pouvoir ou non se différencier de l’environnement. Le groupe recours à l’acte se caractérise par une continuité intérieur / extérieur et un transitivisme morbide expression d’une absence de constitution d’un soi différencié. Le groupe acting-out présente une problématique narcissique spécifique dans la validation du spéculaire par le symbolique. Les prises en charges thérapeutiques peuvent ainsi s’aider de ces résultats pour proposer des approches différentielles au sein desquelles les tests projectifs pourraient avoir une fonction pré-thérapeutique.