Mesurer les musiques pour parler du passé : la comparaison des musiques du Gabon comme source d'informations historiques
Auteur / Autrice : | Jérémy Gardent |
Direction : | Evelyne Heyer, Sylvie Le Bomin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Evolution culturelle |
Date : | Soutenance le 30/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Éco-Anthropologie et Ethnobiologie (Paris) - UMR7206- Eco-Anthropologie et Ethnobiologie (EAE) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Evelyne Heyer, Sylvie Le Bomin, Dana Rappoport, Stephan Shennan, Olivier Tourny, Olivier Morin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dana Rappoport, Stephan Shennan |
Mots clés
Résumé
Les musiques du Gabon semblent se distinguer par certains aspects importants des autres musiques d'Afrique centrale, en particulier du Cameroun et de Centrafrique. Cette singularité pourrait être liée à l'histoire complexe des populations de cette région. L'histoire de ces musiques, aujourd'hui presque inconnue, pourrait aider à mieux comprendre celle des personnes qui les pratiquent. Cette thèse explore l'utilisation des méthodes d'inférence historique, développées parallèlement en philologie, en systématique biologique et en linguistique historique afin de retrouver l'histoire des musiques et des populations. J'étudie un jeu de données obtenu par l'analyse (via les outils de la systématique musicale) de près de 200 pièces voco-instrumentales collectées dans une vingtaine de populations provenant de différentes régions du Gabon. Cette recherche nourrit des questionnements empiriques et théoriques concernant l'usage de la musique comme source historique, mais aussi sur la pratique de l'interdisciplinarité.