Thèse soutenue

Détermination des prédicteurs de sévérité des effets indésirables receveurs au cours des transfusions de concentrés plaquettaires

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Auteur / Autrice : Caroline Sut
Direction : Olivier GarraudFabrice Cognasse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie moléculaire et cellulaire
Date : Soutenance le 19/12/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Groupe sur l'immunité des muqueuses et agents pathogènes (Saint-Étienne)
Jury : Président / Présidente : Bruno Pozzetto
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Burnouf, Véronique Deneys, Thomas Lecompte
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Burnouf, Véronique Deneys

Mots clés

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Résumé

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La transfusion sanguine est une thérapeutique indispensable pour laquelle il n’existe pas actuellement de substitut. La transfusion de produits sanguins labiles est dans la grande majorité des cas très bien tolérée mais elle peut être à l’origine d’effets indésirables chez les receveurs (EIR) notamment de type inflammatoire. Ceci dépend de facteurs liés aux produits eux-mêmes et/ou aux receveurs de par leur prédisposition génétique et de leur état clinique. Les concentrés plaquettaires (CP) sont la principale source de manifestations inflammatoires et/ou allergiques. Ceci est notamment dû, en partie, à la capacité des plaquettes à sécréter une multitude de molécules ayant une activité inflammatoire. De plus, les processus de collecte, de préparation et de conservation induisent un stress vis-à-vis des cellules, qui peut activer les plaquettes et donc induire la production de produits inflammatoires dans les CP. Le but de ce travail de thèse a été dans un premier temps d’identifier les molécules les plus impliquées dans les manifestations inflammatoires. Le sCD40L en particulier est identifié comme étant largement impliqué dans les EIR après transfusion de CP, mais pas systématiquement. Aussi, la composante inflammatoire de ces réactions est multifactorielle. De plus, nous avons évalué le potentiel inflammatoire des CP sur l’endothélium vasculaire. Des différences d’activation des cellules endothéliales, dans un modèle in vitro, ont été observées lorsqu’elles sont en présence de surnageants de CP ayant induits un EIR. Ce travail de thèse poursuit l’effort entrepris par notre équipe de recherche, en vue de prédire la survenue d’EIR et de préciser les mécanismes qui influencent la physiopathologie plaquettaire transfusionnelle ; un corollaire de ces travaux est ainsi d’optimiser les processus de production et de conditionnement des CP transfusés afin de réduire ces réactions inflammatoires.