Thèse soutenue

Equipo Cronica, de l'intériconicité à la métaiconicité : Etude d'un processus créatif dans l'Espagne du tardo franquisme et la primo démocratie (1964-1977)

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Auteur / Autrice : Yannick Chapot
Direction : Edgard Samper
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études hispaniques
Date : Soutenance le 08/12/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Centre d'Etude sur les Littératures Etrangères et Comparées / CELEC (EA 3069)
Jury : Président / Présidente : Michèle Dalmace
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Dalmace, Bernard Bessière, Elvire Diaz, Philippe Merlo
Rapporteur / Rapporteuse : Bernard Bessière

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse convoque dans un premier temps la notion d’intericonicité afin de pouvoir, ensuite, analyser avec précision les créations de l’Équipe et l’évolution du recours à différentes opérations au fil des années. Il s’agit de définir des concepts tels que la “parodie”, le “travestissement”, “l’allusion”, la “citation”, la « mise en abyme », entre autres, à partir de leur acception littéraire, afin d’en proposer une adaptation au domaine pictural. Ces considérations sont complétées par une réflexion sur les différents degrés de métaiconicité. Cette thèse s’attache ensuite à mettre en avant les points communs et les différences des deux peintres avec d’autres courants artistiques tels que le Pop Art ou la Figuration narrative. Ces analyses ouvrent alors une étude sur les questions de « chronique » et de « narration » à travers les six premières séries créées par l’Équipe, qui sont mises en perspective avec leur contexte de création. Enfin, à travers l´étude des neuf séries suivantes (créés jusqu’en 1977), ces recherches s’attachent à mettre en évidence la présence des concepts de Mémoire, d’Histoire et d’histoire de l’art à travers des créations qui s’inscrivent dans une époque politiquement intense pour l’Espagne. Il s’agit, finalement, de démontrer que les peintres valenciens s’inscrivent non seulement dans l’histoire de l’art, qu’ils l’utilisent comme matériau, mais qu’ils deviennent des historiens de l’art à travers les réflexions métaiconiques proposées dans leur peinture. La conclusion revient largement sur le concept de métaiconicité, puis évoque les séries créées entre 1977 et 1981 afin de mettre en avant leur particularité face au corpus de cette thèse.