Thèse soutenue

Le français spécialisé au Maroc : Le cas de la filière des Sciences Juridiques : pratiques, besoins et perspectives

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Auteur / Autrice : Abdeladim Er-Radi
Direction : Marielle RispailHafida El Amrani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 10/07/2017
Etablissement(s) : Lyon en cotutelle avec Université Ibn Tofail. Faculté des lettres et des sciences humaines de Kénitra
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Centre d'études sur les littératures étrangères et comparées (Saint-Etienne ; 1999-2020)
Jury : Président / Présidente : Fouad Brigui
Examinateurs / Examinatrices : Marielle Rispail, Hafida El Amrani, Claude Fintz, Malika Bahmad, Annemarie Dinvaut, Leila Messaoudi
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Fintz, Malika Bahmad, Annemarie Dinvaut

Résumé

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Le français juridique au Maroc constitue la clé de voûte de la présente thèse. Dans celle-ci, nous voulons examiner une question fortement inscrite dans l’actualité sociétale, sociolinguistique et didactique marocaine, à savoir les pratiques et les usages du français spécialisé dans le supérieur, en l’occurrence dans les filières des sciences juridiques et dans la discipline de droit pénal général, plus précisément, pour mieux les connaître et éventuellement les enseigner. Cette étude porte donc, en premier lieu, et grâce à une démarche d’analyse macro et micro sociodidactique, sur les pratiques du français juridique à l’Université de Kénitra, notamment sur les spécificités linguistiques et discursives du langage spécialisé (technolecte), puisé dans les cours magistraux de droit (3 CM enregistrés puis transcrits), sur l’étude des interactions didactiques entre les participants in situ, données premières auxquelles nous avons ajouté, de façon secondaire, quelques entretiens avec les acteurs concernés (enseignants, étudiants). Elle débouche, en second lieu, sur l’identification des besoins linguistiques, technolectaux et didactiques des nouveaux inscrits à la Faculté de droit de l’Université de Kénitra, ainsi que sur des propositions sociodidactiques, qui seraient mieux adaptées au contexte universitaire en question et qui pourraient aider, par la suite, les futurs juristes en matière de français de spécialisation.