Réalisation d'un absorbeur solaire sélectif pour centrale CSP associant dépôt en couches minces et texturation de surface
Auteur / Autrice : | Maxime Bichotte |
Direction : | Yves Jourlin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et Génie des Matériaux |
Date : | Soutenance le 20/06/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire Hubert Curien (Saint-Etienne ; 1995-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Florence Garrelie |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Jourlin, Anne Talneau, Eric Tomasella, Laurent Dubost, Thomas Kämpfe, Christian Seassal, Laurent Thomas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Talneau, Eric Tomasella |
Mots clés
Résumé
Le contexte du réchauffement climatique entraîne un développement des technologies CSP (Concentrated Solar Power). La réduction des coûts de production de ces technologies passe par une amélioration de la durabilité et de l'efficacité des composants des centrales solaires. Les températures de fonctionnement élevées du CSP (250-600°C) nécessitent d'employer des absorbeurs spectralement sélectifs afin de limiter les pertes par radiation. Cette thèse propose une architecture originale d'absorbeurs sélectifs stables à haute température sous air en combinant un dépôt de TiAlN en couches minces avec un réseau de diffraction. L'ajout d'une texturation de surface augmente l'absorption solaire du dépôt par un effet d'absorption et de gradient des indices optiques effectifs conduisant à une augmentation du rendement photothermique de l'absorbeur. Dans ce mémoire, la modélisation du comportement optique des absorbeurs texturés, les méthodes de fabrication du réseau de diffraction ainsi que le dépôt des couches minces par PVD et PECVD seront abordés et les mesures expérimentales seront comparées aux modélisations. L'analyse des absorbeurs texturés fabriqués confirme un gain de rendement photothermique pouvant atteindre +3% ainsi qu'une stabilité thermique remarquable à 500°C sous air jusqu'à 300 h de recuit