Thèse soutenue

Contribution à l’évaluation du comportement des revêtements silicones acrylates photoréticulés en fin de vie. Influence du système de photoamorçage sur la dégradation bio-physico-chimique

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Auteur / Autrice : Salma Ouali
Direction : Valérie DesjardinsRémy Gourdon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Environnement
Date : Soutenance le 13/04/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : LGCIE - Laboratoire de Génie Civil et d' Ingénierie Environnementale, EA 4126 (Villeurbanne, Rhône)
Jury : Président / Présidente : Patrick Germain
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Desjardins, Rémy Gourdon, Patrick Germain, Claire Albasi, Sandrine Therias, Baptiste Laubie, Yoann Louis, Christian Maliverney
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Albasi, Sandrine Therias

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les silicones acrylates photoréticulés sont largement utilisés dans les revêtements de divers matériaux. Leur production nécessite l’utilisation d’un photoamorceur considéré comme potentiellement reprotoxique, ce qui impose aux producteurs de revêtements silicones d’imaginer des formulations alternatives. L’augmentation de la consommation de ce type de revêtements amène à s’interroger sur leur devenir au cours et en fin de vie dans les filières de traitement des déchets et sur l’influence du changement de photoamorceur sur le comportement environnemental des revêtements. Ce domaine de recherche demande la mise en place d’une méthodologie spécifique, alliant des expériences de dégradation physico-chimiques et biologiques. Deux types de revêtements photoréticulés par deux photoamorceurs différents : le Darocur 1173 et Darocur 1173 modifié (nouveau photoamorceur) font l’objet de cette étude. L’exposition des revêtements silicones aux UV a montré que ces composés sont facilement dégradables et sensibles au photovieillissement. L’enduction silicone augmente, elle, la photosensibilité des films revêtus. Dans un contexte de fin de vie, les essais réalisés sur la matrice silicone ont permis de mettre en évidence une légère hydrolyse chimique des chaines siloxanes, non biodégradables aussi bien en aérobiose qu’en anaérobiose mais dont la présence n’inhibe pas l’activité microbienne. Les photoamorceurs testés présentent des comportements totalement différents face à la lixiviation et à la dégradation biologique: ainsi, le Darocur 1173 est très mobile en phase aqueuse, facilement assimilable par les microorganismes comme source primaire de carbone en conditions aérobies contrairement au Darocur 1173 modifié. Qu’il y ait eu biodégradation ou non, la structure de la communauté microbienne est influencée différemment suivant le photoamorceur utilisé. L’utilisation du Darocur 1173 modifié permet de diminuer le risque de migration et sa toxicité potentielle dans les revêtements silicones. La démarche mise en œuvre apporte de nombreuses informations quant aux impacts environnementaux et pourra servir d’exemple pour l’étude d’autres déchets silicones.