Auteur / Autrice : | Pierre-Mong Lim |
Direction : | Gregory B. Lee |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études chinoises |
Date : | Soutenance le 14/03/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Wang |
Examinateurs / Examinatrices : Gregory B. Lee, Frédéric Wang, Florent Villard, Emmanuel Lincot, Bruno Pinchard, Claire Dodane | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Wang, Florent Villard |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La présente thèse examine l’apparition d’un sujet de l’écriture chinoise durant la période allant de la première guerre de l’opium à la troisième guerre d’Indochine. « Écriture » est ici comprise, d’une part, au sens strict de l’activité littéraire et, d’autre part, au sens plus large, philosophique, que la déconstruction a donné à ce terme. Ainsi, la notion d’excription (néologisme emprunté au philosophe Jean-Luc Nancy) nous permet de revisiter un ensemble de textes qui ont mis au cœur de leur réflexion ou de leur expérience la question de la création, à travers l’écriture, d’un sujet et d’une communauté de sujets. Au cours des trois parties qui la composent, cette thèse interroge transversalement les hypothèses historiques sur la modernité de sinologues tels que Naitô Konan et Takeuchi Yoshimi, ainsi que les conduites créatrices de Huang Zunxian, Wifredo Lam ou encore Zhang Guixing. Car excription signifie aussi que la recherche menée suit un mouvement d’extériorisation, de mise au dehors du sens que peuvent recouvrir le sujet chinois et sa communauté.