Les inscriptions grecques et latines des pierres gravées antiques : abréviations, configurations, interprétations et lectures
Auteur / Autrice : | Sébastien Aubry |
Direction : | Jean-Marc Moret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 31/10/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire et Sources des Mondes Antiques (Lyon ; 2003-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Laboratoire : Histoire et Sources des Mondes antiques / HiSoMA | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Luc Lamboley |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Mayer | |
Rapporteur / Rapporteuse : Giulia Baratta |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis plus d’un siècle, tout a été dit sur l’art de la glyptique, cela tant au niveau de la stylistique que de l’iconographie, à l’exception de sa dimension épigraphique. Cette étude doctorale vise donc à analyser les inscriptions grecques et latines sous leurs formes les plus variées, figurant sur les intailles et les camées, et à en donner une grille de lecture ainsi que des clés d’interprétation. Afin de dresser un aperçu cohérent de ces abréviations, initiales, termes et autres formules apparaissant sur les pierres gravées, le spectre de recherche s’étend de la Grèce des périodes archaïque, classique et hellénistique, en passant par la Rome républicaine et impériale – les gemmes étrusques et italiques servant de pivot entre les traditions épigraphiques de ces deux civilisations, mettant en exergue le phénomène d’imprégnation et d’interpénétration culturelle – pour en terminer par un ultime prolongement à l’art des pierres gravées byzantines et paléochrétiennes. L’étude porte avant tout sur les inscriptions : il s’agit d’étudier leur configuration spatiale en lien avec un motif iconographique (« contrainte de cadre »), les formes qu’elles adoptent (abréviations, initiales, nexus, monogrammes, termes entiers, formules) ainsi que leur nature (appellations, acclamations, salutations, chiffres, « didascalies », etc.). Il s’agit d’une synthèse générale de la dimension épigraphique des pierres gravées et, par extension, des disques métalliques et des sceaux.