Thèse soutenue

Enjeux de pouvoir et portée de la réforme administrative en Arabie Saoudite : le cas des conseils suprêmes
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Auteur / Autrice : Mansour Albogami
Direction : Lahouari Addi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences politiques
Date : Soutenance le 04/07/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Triangle : action- discours- pensée politique et économique / TRIANGLE
Jury : Président / Présidente : Brigitte Vassort-Rousset
Examinateurs / Examinatrices : Lahouari Addi, Jean-Noël Ferrié, Fatiha Dazi-Héni

Résumé

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Ce travail de thèse doctorale porte sur l’Arabie Saoudite et relève du domaine de la sociologie politique. Il étudie la portée ainsi que la nature de la réforme administrative -- en prenant les conseils suprêmes comme un cas d’étude. Ici l’ensemble des conditions – politiques, sociales et administratives -- qui ont donné naissance aux conseils suprêmes est devenu l’objet d’étude de cette thèse doctorale. Un équilibre de pouvoir entre l’État et la société ainsi qu’au sein de la famille royale saoudienne a émergé dans le contexte de la création de l’État. Ainsi s’est créé un cadre positif et coutumier du droit où le système bureaucratique est apparu et certaines valeurs professionnelles sont nées. Le contexte de la création de l’État ainsi que l’apparition et l’évolution de la bureaucratie ont produit un ensemble des règles, « explicites » et « implicites ». Ces règles sont opaques et elles ont déterminé tous projets de réformes administratives. L’opacité de ces règles affaiblit la coopération ainsi que la confiance entre les différents organismes de l’État et nécessite alors la création de structures parallèles telles que les conseils suprêmes. Ces derniers ayant comme objectifs principaux l’établissement de la confiance et le renforcement de la coopération constituent une importante alternative au Conseil des ministres. Parallèlement, il existe un problème relatif à la réglementation au sein de l’État. Dans ce contexte, ces structures parallèles comme les conseils suprêmes constituent un outil administratif efficace. Car, un de leurs objectifs principaux est l’identification dudit problème afin d’y remédier. Dans le même ordre, bien que le Conseil des ministres fournisse un cadre de coopération entre la plupart des organes étatiques, il existe d’autres organismes étatiques non-ministériels qui souffrent de l’absence d’un cadre de coopération et de coordination. Ainsi, la création d’un conseil suprême peut servir d’un tel cadre.