Un journal réactionnaire sous la Convention thermidorienne : La Quotidienne
Auteur / Autrice : | Ghazi Eljorf |
Direction : | Denis Reynaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 31/05/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Noël Pascal |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Salaün, Myrtille Méricam-Bourdet |
Résumé
Nous abordons par le biais de ce journal un chapitre de la pensée réactionnaire en France après la Révolution – précisément en 1795 –, chapitre constitué par un journal favorable à la monarchie, à savoir La Quotidienne. Si le titre de notre thèse se focalise sur la Convention thermidorienne, le corpus de notre recherche comprend également le mois de décembre 1796, sous le Directoire, ce qui nous permet de mesurer l’évolution du journal entre ces deux systèmes politiques. Nous nous intéressons principalement à la littérature publiée dans La Quotidienne, sous des formes et des genres variés (poésie, dialogues, théâtre…), non sans avoir d’abord examiné le contexte de la publication : l’histoire politique de la Convention thermidorienne et la renaissance, timide et mesurée, de la liberté de la presse après le 9 Thermidor. Entre ces deux volets de notre recherche, nous proposons une description matérielle du journal (forme des articles, structuration en rubriques, souscription, etc.)Nous avons lu La Quotidienne d’un œil curieux et aussi objectif que possible ; mais surtout avec plaisir : notre intérêt pour ce journal est en effet né d’une double passion pour la littérature et pour la presse. Nous souhaitons que les lecteurs de cette recherche puissent éprouver le même intérêt pour un journal quelque peu oublié quant à sa période révolutionnaire, mais qui est un petit théâtre où se jouent en direct et de façon originale, les grands enjeux idéologiques de la période.