Thèse soutenue

Prévention, contrôle et maîtrise du risque d’aspergillose invasive au Groupement Hospitalier Edouard Herriot lors de travaux : apport de la surveillance et de l’alerte environnementale et épidémiologique

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Auteur / Autrice : Sophie Loeffert
Direction : Philippe VanhemsMarie-Paule Gustin-Paultre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie microbienne-Santé publique
Date : Soutenance le 20/11/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre International de Recherche en Infectiologie (Lyon ; 2013-....)
Jury : Président / Présidente : Françoise Botterel-Chartier
Examinateurs / Examinatrices : Martine Wallon, Gaétan Rauwel
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Marie Rogues, Didier Lepelletier

Mots clés

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Résumé

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Lors de travaux, la mise en suspension des spores d’Aspergillus constitue un facteur de risque reconnu dans le développement d’une aspergillose invasive. Durant l’année 2015, un pavillon de 6000 m2 (60 lits) de notre établissement a été entièrement déconstruit. L’objectif principal de cette étude a été d’évaluer l’association entre la concentration des spores d’Aspergillus fumigatus (AF) dans l’environnement extérieur et intérieur des pavillons, mais également avec la coexistence de cas cliniques, afin de proposer des recommandations d’amélioration (pratiques & techniques). Pour cela, durant 11 mois, une surveillance prospective de la contamination à Aspergillus fumigatus (AF) de l’air extérieur et intérieur par impaction sur gélose, mais aussi une investigation épidémiologique des patients à risque ont été mis en place. Au total, 3885 prélèvements d’air ont été réalisés (1744 extérieurs et 2141 intérieurs) permettant, par calcul des ratios de contamination (extérieurs vs intérieurs), de confirmer une efficacité des mesures de précautions pour réduire l’aérocontamination. Des prélèvements extérieurs continus des spores d’Aspergillacées (spore/m3/jour) ont également été réalisés par un capteur Hirst. Ce capteur, mais aussi le suivi des conditions météorologiques se sont révélés être des systèmes d’alerte utiles pour prévenir les pics de contamination. Enfin, 394 (383 environnementaux, 11 cliniques) isolats d’AF sensibles aux antifongiques ont été génotypés (MLVA). L’analyse des génotypes a montré 7 génotypes similaires entre des isolats d’AF cliniques et environnementaux confirmant un rôle de l’environnement hospitalier dans l’infection ou la colonisation des patients