Thèse soutenue

Développement de nouveaux rodonticides : la stéréochimie au service de l’écocompatibilité

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Auteur / Autrice : Marlène Damin
Direction : Virginie LattardEtienne Benoît
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science de la vie. Biologie. Santé
Date : Soutenance le 23/02/2017
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Autre partenaire : VetAgroSup (Marcy-l'Étoile, Rhône ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Thierry Lomberget
Examinateurs / Examinatrices : Florence Popowycz, Hervé Caruel
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Joseph-Enriquez, Mathias Devreese

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les rodonticides anticoagulants (AR) sont utilisés depuis les années 40 pour lutter contre les rongeurs. Seulement quelques années après leur commercialisation des cas de résistances ont été décrits. Les mécanismes à l'origine de ces résistances sont relativement bien décrits chez le rat brun et la souris domestique mais très peu chez le rat noir. Une étude de terrain a permis de mettre en évidence 8 mutations codantes du gène Vkorc1 chez le rat noir responsable d'un possible phénotype résistant. Actuellement, les résistances concernent surtout les AR de 1ère génération. Ainsi, les AR de 2nde génération qui sont encore actifs chez les rongeurs résistants sont de plus en plus utilisés. Cependant, en raison de leur longue rémanence tissulaire, ils sont responsables de phénomènes d'intoxication de la faune non cible. Face à ce problème majeur, une nouvelle génération d'anticoagulants plus écocompatible doit être développée. Ce travail propose une méthode pour le développement d'une 3ème génération d'AR en retravaillant la 2nde génération via le concept de la stéréochimie. En effet, les AR de 2nde génération sont un mélange de diastéréoisomères qu'il est possible de séparer. Les propriétés biologiques et toxicocinétiques des diastéréoisomères de chacune des molécules actuellement sur le marché ont été étudiées. Systématiquement, l'un des deux couples de diastéréoisomères est éliminé beaucoup plus rapidement que l'autre. Ainsi, le développement d'appâts enrichis avec le couple de diastéréoisomères les moins persistants, permettrait de réduire les risques écotoxicologiques associés à leur utilisation