Influence de la socialité sur la dynamique de population chez la marmotte alpine
Auteur / Autrice : | Pierre Dupont |
Direction : | Dominique Allainé, Roger Pradel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie évolutive |
Date : | Soutenance le 26/01/2017 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive | |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuelle Cam |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Doutrelant | |
Rapporteur / Rapporteuse : Tim Coulson, Daniel Oro |
Mots clés
Résumé
La dynamique des populations peut être définie comme l'étude des forces responsables de la taille et de la structure d'une population. Plusieurs facteurs influençant la dynamique des populations ont déjà été identifiés. Ces facteurs peuvent être classés de par leur niveau d'influence, d'une influence à l'échelle de la population toute entière, comme par exemple les changements climatiques ou la densité de population, jusqu'à des facteurs individuels comme l'âge ou le sexe. Récemment, de nombreuses études ont insisté sur l'importance de la structure en âge pour cette dynamique.Chez les espèces sociales, un niveau supplémentaire de structuration de la population est le groupe. Cependant,les conséquences de cette structuration en groupes sociaux est encore mal connue.Au cours de ma thèse, j'ai tenté de répondre a cette question de différentes manières. J'ai tout d'abord étudié comment les paramètres démographiques individuels étaient influencés par la taille et la composition du groupe. J'ai pu notamment mettre en évidence un effet négatif du nombre de juvéniles femelles présent lors du développement sur la probabilité de devenir dominant une fois à l'age adulte. Dans une deuxième temps, j'ai étudié l'importance des interactions entre groupes en quantifiant l'impact d'un changement de dominant sur la dispersion des subordonnés. Enfin, j'ai également quantifié l'influence des différents groupes au sein de la population démontrant que les grands groupes contribuent relativement moins au taux de croissance de la population. Ces différents résultats sont ensuite discuté dans un cadre de démographie évolutive et de nouvelles pistes de recherche sont proposées