Auteur / Autrice : | Laura Saez |
Direction : | Serge Briançon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 22/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Adaptation, mesure et évaluation en santé. Approches interdisciplinaires |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Kabuth |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Étienne, Laurent Gerbaud, Claire Scodellaro, Yaëlle Amsellem-Mainguy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Marie Étienne, Laurent Gerbaud |
Mots clés
Résumé
Introduction : Les programmes universels de réduction du surpoids peuvent potentiellement contribuer aux inégalités de santé. L’objectif principal de la thèse était de concevoir, de mettre en place et d’évaluer des interventions d’accompagnement par des pairs appariés sur le milieu social. Méthodologie : La pertinence de l’éducation par les pairs, en général, et plus spécifiquement comme réponse possible à la problématique des inégalités de santé, a été analysée. Deux interventions ont été développées par le biais de deux modalités différentes. La première était la sélection, formation et le suivi de pairs facilitateurs ayant pour mission la réalisation concrète d’activités nutritionnelles communes avec des pairs receveurs. La deuxième a été développée sur Facebook et encourageait le partage virtuel d’expériences de réalisation d’activités nutritionnelles. Résultats : L’analyse de la pertinence de l’éducation par les pairs a conduit à deux choix stratégiques : un accompagnement basé sur la théorie sociocognitive plutôt que la posture classique d’éducation par les pairs centrée sur l’instruction et le fait de sélectionner des pairs accompagnateurs issus de milieu moins favorisé. L’intervention facilitateurs-receveurs a permis le recrutement de plusieurs dyades et la réalisation d’activités en dehors du milieu scolaire. Suite à une évaluation détaillée, plusieurs recommandations sont formulées pour améliorer la mise en œuvre de cette intervention. L’utilisation de Facebook ne semble pas courir le risque d’augmenter les inégalités puisqu’environ 80% des adolescents ont accès à Facebook. Néanmoins, il n’y avait pas d’échange entre les participants sur le groupe de défis nutritionnels, ce qui remet en question le modèle logique initial de l’intervention. Discussion : Les modalités d’intervention par les pairs sur réseau social doivent être modifiées pour étendre sa portée et son impact. Pour sa part, l’intervention en dyade facilitateurs-receveurs est faisable et complémentaire à un programme de santé dans sa forme actuelle avec quelques ajustements. Celle-ci poursuit un double objectif de santé publique : la réduction du surpoids à travers le changement de comportement des receveurs, et la réduction des inégalités sociales pour les receveurs mais aussi pour les facilitateurs issus de milieu social défavorisé par la formation et la valorisation