Écotoxicité et bioaccumulation du Cr(III) et du Cr(VI) : spéciation, biodisponibilité et effets biologiques
Auteur / Autrice : | Imad Aharchaou |
Direction : | Davide Vignati, Eric Battaglia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écotoxicologie, biodiversité, écosystèmes |
Date : | Soutenance le 21/02/2017 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (Vandoeuvre-lès-Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Vera Slaveykova |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Mouneyrac | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vera Slaveykova, Catherine Mouneyrac |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’écotoxicité des éléments traces vis-à-vis du vivant est contrôlée par leur bioaccessibilité, leur biodisponibilité et leurs interactions avec le(s) site(s) d’action à l’intérieur des organismes. Dans le cas des certains éléments, l’existence dans le milieu naturel de plusieurs formes redox ayant des propriétés différentes doit aussi être prise en considération. Dans le cas spécifique du Cr, le consensus général considère le Cr(III) comme moins écotoxique que le Cr(VI). Toutefois, plusieurs études récentes soulignent que ce consensus devrait être réexaminé. Plus particulièrement, une connaissance insuffisante de la spéciation du Cr(III) pendant les tests en laboratoire pourrait avoir conduit à une sous-estimation de sa biodisponibilité et écotoxicité. Ce travail de thèse s’intéresse donc aux relations entre spéciation, biodisponibilité et bioaccumulation du Cr(III) et Cr(VI) dans différents modèles biologiques pour mieux appréhender leur potentiel écotoxique ainsi que leurs mécanismes d’interaction avec le vivant. Des études ont été menées chez les algues Pseudokirchneriella subcapitata et Chlamydomonas reinhardtii, le bivalve Corbicula fluminea et des cultures de cellules d’ovaire d’hamster chinois (CHO). L’ensemble des résultats de ce travail suggère que la validité du paradigme ‘le Cr(VI) est plus écotoxique que le Cr(III)’ serait dépendante des conditions d’exposition et du modèle biologique utilisé. Ce paradigme, accepté tant par la communauté scientifique que par les gestionnaires environnementaux, nécessite donc un réexamen afin d’assurer une meilleure gestion des risques liés au Cr