Oxydation du nickel dans le dioxyde de carbone et son revêtement par l'alumine sous plasma thermique
Auteur / Autrice : | Raphaelle Bernardie |
Direction : | Pierre Lefort, Stéphane Valette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux Céramiques et Traitements de Surface |
Date : | Soutenance le 05/05/2017 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et ingénierie des matériaux, mécanique, énergétique et aéronautique (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Science des Procédés Céramiques et de Traitements de Surface (1998-2011) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Wouters |
Examinateurs / Examinatrices : Joseph Absi, Alain Denoirjean, Fabrice Goutier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Jacquemin, Laurence Latu-Romain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Un procédé de traitement de surface avant projection plasma d’alumine, développé pour des substrats en acier C40E, a été étendu à des substrats en nickel. Afin de remplacer l’étape de sablage, une pré-oxydation sous CO2 a été réalisée, ayant pour objectif de créer une couche de protoxyde de nickel avec une épaisseur contrôlée. Cette couche d’oxyde permet d’augmenter significativement l’adhérence du dépôt d’alumine sur le substrat nickel. La formation de cette couche de protoxyde a été suivie par une étude de la cinétique d’oxydation. L'observation des interfaces alumine/nickel au MET a mis en évidence que des relations d'hétéroépitaxie entre le monoxyde de nickel et l’alumine sont à l’origine d'une adhésion chimique forte du dépôt. Cette forte adhérence (environ 105 MPa) a pu être quantifiée à l’aide d’un test de traction modifié (ASTM C633-13), dont le développement a été mis en place pour des échantillons en acier C40E pré-oxydés.