Définition de l'institution monarchique dans le royaume siculo-normand
Auteur / Autrice : | Ahmed Djelida |
Direction : | Jacques Bouineau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance le 02/12/2017 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique Pierre Couvrat (Poitiers ; 1993-....) |
Jury : | Président / Présidente : Florent Garnier |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Bouineau, Florent Garnier, Gilduin Davy, Corinne Leveleux-Teixeira, Orazio Condorelli, Jacques Péricard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilduin Davy, Corinne Leveleux-Teixeira |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre étude vise à dégager deux phases successives dans la construction de la royauté normande de Sicile. La première est entamée par Roger II. Le pouvoir est personnel, non défini juridiquement ; il dépend essentiellement de la capacité du roi à l’imposer. Le roi muselle l’aristocratie féodale et préfère s’entourer de l’aristocratie orientale, plus habituée à un pouvoir fort, qu’il utilise dans son administration. La seconde advient durant le règne de Guillaume Ier. Autour de 1161, la pression seigneuriale rompt la dynamique antérieure. L’émir des émirs, symbole de la domination administrative orientale, est assassiné et remplacé par un conseil de familiares regis. Ces poussées aristocratiques contraignent le pouvoir royal à s’institutionnaliser. Les contours juridiques de la fonction royale se définissent et s’occidentalisent.