Thèse soutenue

Connaissances, pratiques et acceptabilité des gérontechnologies à La Réunion

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Auteur / Autrice : Armelle Klein
Direction : Frédéric Sandron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie, démographie
Date : Soutenance le 13/12/2017
Etablissement(s) : La Réunion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche sur les espaces créolophones et francophones (Saint-Denis, Réunion)
Jury : Président / Présidente : Jean-Philippe Watbled
Examinateurs / Examinatrices : Yves Charbit
Rapporteurs / Rapporteuses : Maryse Gaimard

Résumé

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Cette thèse de doctorat a pour objectif de comprendre l'émergence, les enjeux et l'acceptabilité des gérontechnologies à La Réunion. Depuis les années 2000, les nouvelles technologies de la santé et de l'autonomie ont pris une place de plus en plus importante dans le débat public sur le vieillissement. Les politiques publiques de la vieillesse se sont construites, depuis les années 1960, sur un changement de paradigme du vieillissement. Celui-ci est passé d'une conception centrée sur la perte d'autonomie à une conception plus globale prenant en compte l'ensemble des situations individuelles et des domaines de l'existence impactés par l'avancée en âge. De plus, elles se sont construites en laissant de plus en plus de latitudes aux territoires pour la ‘gestion’ du vieillissement. La Réunion connaît un vieillissement rapide de sa population dans un contexte de pauvreté important. Ce contexte pousse le territoire à innover et trouver des solutions globales de la manière la plus anticipée possible. Les innovations sociales et technologiques étudiées dans le cadre de ce travail de thèse permettent deux niveaux de lecture. En prenant appui sur la prise en charge de la perte d'autonomie et la prévention, le premier concerne l'analyse du monde gérontologique et met en lumière l'importance du contexte notamment institutionnel comme cadre de régulation de la relation des individus aux innovations. Le second niveau se place davantage du côté des personnes âgées concernées par l'utilisation de ces technologies de la santé et de l'autonomie. Il permet d'analyser la complexité du processus d'acceptabilité au prisme des reconfigurations sociales induites par le vieillissement.