Droit et biopiraterie. Contribution à l'étude du partage des ressources naturelles.
Auteur / Autrice : | Loïc Peyen |
Direction : | Éric Naim-Gesbert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 30/05/2017 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche juridique (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Steichen |
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Steichen, Philippe Billet, Jochen Sohnle, Jean-Marc Sorel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Billet, Jochen Sohnle |
Mots clés
Résumé
Sources de convoitises, les ressources naturelles font parfois l'objet d’actes de prédation tels que la biopiraterie. Le phénomène, de plus en plus médiatisé, mais encore largement sous-étudié, est souvent dénoncé comme un véritable pillage des ressources naturelles. En fait, même si elle recouvre une réalité plurielle, la pratique de la biopirateriepeut être caractérisée comme un accaparement des ressources naturelles. Saisie comme telle, il est permis de comprendre comment elle est née et a évolué, ce qui est du plus grand intérêt pour son appréhension. Aussi, parce que la biopiraterie interroge les modalités de partage des ressources naturelles, elle contribue à un renforcement des dimensions solidaristes du statut juridique de ces ressources. Cependant, si des règles existent, elles ne sont pas pleinement satisfaisantes. Cette situation invite à une réflexion plus globale sur le statut juridique de l'environnement et conduisant à le considérer, juridiquement, comme un bien commun.