Compromis efficacité énergétique et spectrale dans les réseaux sans fil limités par les interférences
Auteur / Autrice : | Ahmad Mahbubul Alam |
Direction : | Xavier Lagrange |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Traitement du Signal et de l'Image |
Date : | Soutenance le 30/03/2017 |
Etablissement(s) : | Rennes, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, télécommunications, informatique, signal, systèmes, électronique (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Comue : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Institut d'Électronique et de Télécommunications (Rennes) - Institut d'Electronique et de Télécommunications de Rennes / IETR - Laboratoire Syscom / Lab. Syscom | |
Administration : Bretagne. Conseil régional | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Laure Boucheret |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Lagrange, Marie-Laure Boucheret, Marco Di Renzo, Jean-Marie Gorce, Luc Deneire, Jean-Yves Baudais, Philippe Mary | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marco Di Renzo, Jean-Marie Gorce |
Mots clés
Résumé
L'une des stratégies utilisée pour augmenter l'efficacité spectrale (ES) des réseaux cellulaires est de réutiliser la bande de fréquences sur des zones relativement petites. Le problème majeur dans ce cas est un plus grand niveau d'interférence, diminuant l'efficacité énergétique (EE). En plus d'une plus grande largeur de bande, la densification des réseaux (cellules de petite taille ou multi-utilisateur à entrées multiples et sortie unique, MU-EMSO), peut augmenter l'efficacité spectrale par unité de surface (ESuS). La consommation totale d'énergie des réseaux sans fil augmente en raison de la grande quantité de puissance de circuit consommée par les structures de réseau denses, réduisant l'EE. Dans cette thèse, la région EE-SE est caractérisé dans un réseau cellulaire hexagonal en considérant plusieurs facteurs de réutilisation de fréquences (FRF), ainsi que l'effet de masquage. La région EE-ESuS est étudiée avec des processus de Poisson ponctuels (PPP) pour modéliser un réseau MU-EMSO avec un précodeur à rapport signal sur fuite plus bruit (RSFB). Différentes densités de station de base (SB) et nombre d'antennes aux SB avec une consommation d'énergie statique sont considérées.Nous caractérisons d'abord la région EE-SE dans le réseau cellulaire hexagonal pour différentes FRF, avec et sans masquage. Avec le masquage en plus de la perte de propagation, la mesure de coupure ε-EE-ES est proposée pour évaluer les performances. Les courbes EE-ES présentent une grande partie linéaire, due à la consommation de puissance statique, suivie d'une forte diminution de l'EE, puisque le réseau est homogène et limité par les interférences. Les résultats montrent qu'un FRF de 1 pour les régions proches de la SB et des FRF plus élevés dans la région plus proche du bord de la cellule améliorent le point optimal du EE-ES. De plus, un meilleur compromis EE-ES peut être obtenu avec une valeur plus élevée de coupure. En outre, un FRF de 1 est le meilleur choix pour une valeur élevée de coupure en raison d'une réduction du rapport signal sur interférence plus bruit (RSIB).Les précodeurs sont utilisés en liaison descendante des réseaux cellulaires MU-EMSO à accès multiple par division spatiale (AMDS) pour améliorer le RSIB. La géométrie stochastique a été utilisée intensivement pour analyser de tels systèmes complexes. Nous obtenons une expression analytique de l'ESuS en régime asymptotique, c.-à-d. nombre d'antennes et d'utilisateurs infinis, en utilisant des résultats de matrices aléatoires et de géométrie stochastique. Les SBs et les utilisateurs sont modélisés par deux PPP indépendants et le précodage RSFB est utilisé. L'EE est dérivée d'un modèle de consommation de puissance linéaire. Les simulations de Monte Carlo montrent que les expressions analytiques sont précises même pour un nombre faible d'antennes et d'utilisateurs. De plus, les courbes d'EE-ESuS ont une grande partie linéaire avant une forte décroissante de l'EE, comme pour les réseaux hexagonaux. Les résultats montrent également que le précodeur RSFB offre de meilleurs performances que le précodeur forçage à zéro (FZ), qui est typiquement utilisé dans la literature. Les résultats numériques pour le précodeur RSFB montrent que déployer plus de SBs ou d'antennes aux BSs augmente l'ESuS, mais que le gain dépend du rapport des densités SB-utilisateurs et du nombre d'antennes lorsque la densité de l'utilisateur est fixe. L'EE augmente seulement lorsque l'augmentation de l'ESuS est plus importante que l'augmentation de la consommation d'énergie par unité de surface. D'autre part, lorsque la densité d'utilisateur augmente, l'ESuS dans la région limitée par les interférences peut être améliorée en déployant davantage de SB sans sacrifier l'EE et le débit ergodique des utilisateurs.