Simulation des Grandes Echelles de flammes de spray et modélisation de la combustion non-prémélangée
Auteur / Autrice : | Francis Shum-Kivan |
Direction : | Bénédicte Cuenot, Eleonore Riber |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Dynamique des fluides |
Date : | Soutenance le 15/06/2017 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Européen de Recherche et Formation Avancées en Calcul Scientifique (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Fabien Halter |
Examinateurs / Examinatrices : Bénédicte Cuenot, Eleonore Riber, Fabien Halter, Bruno Renou | |
Rapporteur / Rapporteuse : Denis Veynante, Stéphane Jay |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La combustion d’hydrocarbures représente encore aujourd’hui une part très majoritaire de la production d’énergie dans le monde, et en particulier dans l’industrie aéronautique. La plupart des brûleurs industriels sont alimentés par un carburant sous forme liquide, injecté directement dans la chambre de combustion, générant ainsi de fortes interactions entre le spray, l’écoulement turbulent et la flamme. Dans le but d’acquérir une meilleure compréhension de la structure complexe des flammes de spray, une étude numérique a été réalisée sur la configuration du brûleur diphasique KIAI, caractérisée de façon précise et complète expérimentalement. Une approche de type simulation des grandes échelles a été utilisée pour simuler la phase gazeuse tandis que la phase liquide était résolue selon un formalisme Lagrangien déterministe (LES-DPS). L’analyse détaillée de la structure de flamme de spray permet de mettre en exergue le rôle important de la combustion non prémélangée dans ce type de flamme. Cela a motivé dans une seconde étape le développement d’une nouvelle approche pour modéliser les flammes de diffusion turbulentes. Le modèle présenté s’appuie sur la réponse des flammes de diffusion laminaires au maillage, à l’étirement et au plissement. Le dégagement de chaleur global de la flamme a été analysé dans des configurations de complexité croissante, et la capacité du modèle à le décrire a été évaluée.